La Plume de Léo de Novembre 2024

Les ateliers de Novembre 2024 se sont déroulés les 11 et 25 novembre avec Patricia

et le 26 novembre avec Philippe.

Etaient présents Sylvie, Christine, Fabienne, Martine, Elisabeth, Marité, Philippe, Valérie, Véronique M, Jean-Marc, Danielle, Jacqueline, Marie-Hélène, Véronique V, Marie-Claude.

Au programme de ce mois :

1/Un balai a maille à partir avec un aspirateur.

Pour Elisabeth :

"Ah toi, tu as tout bon, tu enlèves, tu aspires, tu dépoussières, tu passes dessus dessous le canapé, pas un poil ne te résiste, tu es la technologie moderne, celle dont on vend les mérites à toutes et tous, mais moi je vais te dire ce que je pense de toi, et je vais vider mon sac puisqu’en plus il faut souvent vider le tien !

-Tu pèses lourd, tu es bruyant, tu te cognes aux meubles et aux murs, et s’ il y a une panne d’électricité tu es foutu, inutile, juste encombrant, et …moche, et surtout aucune sorcière ne peut t’enfourcher !

Alors que moi j’œuvre tout en douceur, silencieux, gracieux."

2/ Mails, SMS, plus personne n'écrit et n'envoie de courrier, aussi nous avons décidé d'écrire une lettre de gratitude

pour Fabienne :

« Cher Ex,

Ne sois pas inquiet quand tu découvriras l’auteur de cette missive. Je ne viens pas ici déverser une pluie de reproches, bien au contraire.

Nous avons vécu cinq ans ensemble et même si cela n’a pas été toujours un long fleuve tranquille, je ne veux garder que les bons souvenirs de cette période.

Bien sur quand j’ai appris que tu me trompais avec ma meilleure amie, je mentirais en disant que cela m’a mis en joie , mais suite à cette découverte j’ai mis fin immédiatement à notre relation et je m’en félicite quotidiennement.

Depuis notre séparation c’est véritablement l’éclate. Fin des contraintes diverses et variées, plus à s’expliquer sur ses retards, plus besoin de remplir systématiquement le frigo pour que Monsieur ait son petit repas du soir. Plus de reproches, de discussions, plus de repas le dimanche chez ta mère. A présent je profite sans complexe de ma liberté retrouvée. Sorties avec les copains, tous les soirs une activité, que ce soit gym, cours de danse ou piscine. Les week-end improvisés avec mes amis alors que tu voulais toujours prévoir à l’avance notre emploi du temps. Et puis surtout des rencontres, de nouveaux amis qui ne sont plus les tiens, des aventures amoureuses éphémères pour ne pas tomber dans l’habitude. Quel bonheur ! Je suis plus épanouie que jamais et c’est un peu à toi que je le dois.

Allez mon ex cher et tendre, merci de m’avoir permis de vivre cette nouvelle vie sans toi.

Sans rancune ! »

3/ La dernière consigne était l'écriture d'une petite histoire qui se déroule dans Hyde Park et d'y insérer deux titres au choix parmi les pièces de Shakespeare (à tirer au sort).



Pour Véronique M. : Roméo et Juliette/Les joyeuses commères de Windsor.

« Me voilà grimaçant de froid dans une allée de Hyde Park. Malgré la rude météo, je n’arrive pas à me calmer. La conversation de ces deux bonnes femmes me rend fou. J’aurais tellement voulu me lever et quitter les lieux pour ne plus entendre leurs inepties. Mais malheureusement, je ne peux pas.

J’ai dû les écouter parler de cette Adeline et de ce Franck follement amoureux. Leur amour, selon les mégères, était comparable à celui de Roméo et Juliette et pourtant, ils étaient sur le point de divorcer.

Comment ont-elles pu comparer cet amour à celui de Roméo et Juliette ? Il faudrait qu’elles révisent leur classique, ces joyeuses commères de Windsor. Enfin, je ne me rappelle plus bien la pièce, est-ce comparable ? Je ne sais plus.

Pas facile d’être un banc au milieu du mythique Hyde Park ! »

Pour Sylvie : Carmen/La mégère apprivoisée

«  faisait un froid de gueux, les arbres croulaient sous la neige et toutes les pelouses étaient blanches de givre. Nous avions la photographie exacte d’un mauvais conte d’hiver (je pensais à William Shakespeare).

Au milieu de tous les badauds grelottants, emmitouflés dans plusieurs épaisseurs de lainage (qui marchaient rapidement vers leurs destinations) se tenait une femme.

Elle était vêtue d’une simple et mince robe rouge. Elle semblait ne pas avoir froid. Elle gesticulait, faisait des pas de danse et chantait.

Etonnée par la scène, je m’avançais pour saisir son attitude. Au fur et à mesure de mon avancée dans l’allée glissante, je compris que cette dame faisait une pâle imitation de Carmen. Mais…, ses jambes étaient si peu affirmées, sa voix si chevrotante, qu’elle ressemblait plus à la mégère apprivoisée.

Dans ce Hyde Park hivernal tout est permis.

Je lui donnais dix points pour l’endurance, et dix euros dans son chapeau. »


Comme à l'accoutumée, tout le monde a fait courir sa plume avec une imagination débordante.

Pour le mois de Décembre, il n'y aura qu'un seul atelier

le lundi 9 Décembre de 17 h à 19 h

Au plaisir de se retrouver.













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