La Plume de Léo de Février 2024
Elle a été animée les 12 et 19 Février par Patricia et le 27 Février par Philippe.
En présence de Jacqueline, Anne-Marie, Nicole, Evelyne, Marie-Claude, Jean-Marc, Philippe, Corinne, Marie-Hélène, Elisabeth, Martine, Valérie, Véronique, Dominique, Marité, Colette, Danielle, Odile F.,Odile G., Huguette, Brigitte et nous avons accueilli pour un essai Sylvie T.
En première partie : Sur la table, j'ai posé :
Une quille, un calendrier 2023, une loupe, une petite boite en plastique, un paquet de mouchoirs jetables.
Avec ces objets, il fallait écrire une petite histoire commençant par « Je n'aurais jamais cru... »
Pour Véronique ce fut l'histoire d'un chalet imaginaire :
« Je n’aurais jamais cru me retrouver, ici, dans le chalet de mes grands-parents, où jadis, je passais mes vacances. En fermant les yeux, je me rappelle le crépitement des bûches flambant dans la cheminée et la délicieuse odeur de la soupe que ma grand-mère laissait cuire au coin du feu. Après une journée passée dehors, à jouer dans la neige, la chaleur du logis me réconfortait. Notre jeu favori avec les cousins, cousines était « la chasse au trésor du grenier ». Ma grand-mère n’aimait pas trop que nous investissions ce lieu rempli de malles où se retrouvaient pêle-mêle les affaires mises au rebus par nos parents, mais auxquelles papy et mamy tenaient tant. En gravissant l’échelle de meunier, nous nous retrouvions en face de la quille en bois, peinte en jaune fluo et collée à même le sol pour rappeler à chacun, le danger du trou béant laissé par l’ouverture de la trappe. Les malles étaient remplies des livres et des cahiers ayant appartenu à nos parents respectifs. Nous adorions les scruter à l’aide d’une loupe pour débusquer des éventuelles fautes d’orthographe ou de mathématiques. Très vite, nous étions affamés et ouvrions avec bonheur, la boîte en plastique renfermant un goûter préparé avec amour par notre grand-mère. Le temps a passé. Je m’apprête aujourd’hui à accéder à ce grenier avec mes enfants pour les laisser, à leur tour, le loisir de l’explorer. Sur un petit meuble jouxtant l’échelle, je découvre un calendrier de l’année 2023, me rappelant que le temps s’était arrêté le jour où, mon frère avait quitté le chalet peu avant le nouvel an. Un paquet de mouchoirs jetables se trouve à côté, preuve que chacun d’entre nous, a la nostalgie du temps d’avant. Les larmes me montent aux yeux. C’est désormais à notre fratrie, de maintenir en état ce chalet familial, pour que nos enfants connaissent ce même émerveillement. »En deuxième partie, nous avons planché sur les anadiploses, les concaténations et les épanadiploses.
La concaténation d'Elisabeth :
Le rire est joie
La joie est légèreté
La légèreté est insouciance
L’insouciance c’est l’enfance
Celle de Marie-Claude :
Le blé a produit la farine, la farine a donné du pain, le pain a nourri la famille, la famille compte cinq enfants, enfants mariés ont agrandi la famille, famille nombreuse je vous aime, aime ton prochain comme toi-même, même quand tu ignores qui est le prochain, le prochain train a du retard, retard pour partir au loin, loin pour courir dans les champs de blé, blé qui a produit la farine."
Celle de Dominique :
Aujourd'hui je vais au restaurant car j'ai envie d une bonne salade , salade avec des lardons , lardons et tomates cerises bien rouges , rouges comme les serviettes, serviettes en papier joliment pliées.
L'épanadiplose d'Huguette
"Voir sans être vu, est-ce la meilleure façon de savoir ce qui est à voir"
que je transforme en anadiplose : »Voir sans être vu, vu que c'est la meilleure façon de voir quel est ton savoir ».
Pour finir, il fallait décrire et nommer la ville dans laquelle nous vivions, ce fut une ville imaginaire à tirer au sort :
Pour Valérie ce fut une ville mobile qui s'appelle Mobilia :
« Ma ville est une ville qui bouge. Par nos mouvements nous la faisons se mouvoir. Quand nous voulons nous déplacer, nous empruntons des escaliers tout-terrain, nous les suivons et la planète tourne selon notre destination. Nous avons tous un téléphone mobile, nous appuyons sur les applications et en cliquant nous nous retrouvons face au lieu souhaité. Selon les escaliers empruntés, nous pouvons revenir ou avancer dans le temps. La lune repart en arrière et nous retrouvons le soleil. Dans ma ville j'ai plein d'amis, nous sortons souvent ensemble. Le matin nous allons régulièrement courir dans un bois, mais dans ma planète quand nous courons en fait, nous volons d'un arbre à un autre. Puis la douche portative nous arrose et nous sommes prêts à repartir. Cette fois-ci nous avons décidé de manger ensemble et c'est toujours difficile de sélectionner le lieu. Donc nous allons devant une porte, nous prenons notre mobile, nous choisissons notre repas et quand nous ouvrons cette porte nous sommes dans le restaurant sélectionné. Voilà ma ville et ma planète, ça remue énormément à Mobilia. »
Pour Sylvie T. ce fut une ville sous cloche qui s'appelle Octavus :
Même si parfois ce fut un peu compliqué en deuxième partie, tous les textes ont été variés, imaginatifs et très intéressants, comme à l'accoutumée.
Au plaisir de se retrouver les 11, 25 et 26 Mars 2024
Super atelier qui stimule l'imagination, fait connaitre des mots peu employés. Merci à l'animatrice, l'animateur. A très vite le prochain!
RépondreSupprimerBravo aux écrivains et aux animateurs.
RépondreSupprimerJe prends grand plaisir à lire vos oeuvres et vous trouve très doués.
J’apprends ou redécouvre les anadiploses, les concaténations et les épanadiploses. C’est super!
Marianne
Marianne viens nous rejoindre
SupprimerL'engouement pour l'atelier d'écriture (3 séances mensuelles) parle de lui-même...
RépondreSupprimerBravo et merci à nos deux dynamiques et sympathiques animateurs bénévoles, Patricia et Philippe !
Danielle R
Un grand merci à Philippe qui a permis à l'Atelier d'accueillir de nouvelles personnes
RépondreSupprimer