La Plume de Léo d'Octobre 2024

 

La Plume de Léo s'est déroulée les 14 et 28 Octobre animée par Patricia et

le 29 Octobre 2024 animée par Philippe.

En présence de Catherine, Marie-Claude D., Nicole, Cathy, Evelyne, Marie-Claude R., Colette, Raïsa, Fabienne, Martine, Corinne, Elisabeth, Marité, Philippe, Valérie, Sylvia, Jacqueline, Danielle, Marie-Hélène, Jean-Marc.

Nous avons eu le plaisir d'accueillir trois nouvelles plumes :

Christiane, Christine et Véronique V. à qui nous souhaitons la bienvenue.

A/ Nous avons débuté par l'élaboration d'un poème autodaté en 8 vers (pas besoin de compter les syllabes ou de chercher les rimes), selon l'invention de Benoit Richter avec un sujet imposé et de saison : L'Automne.

Vous ne connaissez pas ce style : Il faut qu'il y ait autant de chiffres que de mots.

Pour Evelyne : 09 11 1981

0

9 Feuilles dorées, vignes pourpres, ciels ennuagés, l’automne arrive

1 il

1 Nous

1 Eblouit

9 Matins brumeux, terre humide, soleil voilé, l’automne bien installé

8 Nous offre des jours douillets au feu de

1 Cheminée.

Pour Sylvia : 27 05 1958

2 Petite boule

7 douce,  tu roules et te trémousse dans

0

5 les feuilles dorées et ambrées

1 Caramel

9 mon chat si chou ton pelage roux ressemble à 

5 l automne. Tu joues à  attraper

8 les marrons. Aie ! Tes pauvres pattes roses et mordorées.

B/ Quelques dialogues et contes ont été encore élaborés pour le TELETHON qui se déroulera les 22, 23 et 24 Novembre.

C/ Des personnages ont disparu. Pourquoi ? (corps ou esprit). Vers quel pays réel ou imaginaire vont-ils se diriger ?

Nous avons énoncé les différentes activités de LEO LAGRANGE SIX FOURS afin de déterminer le personnage disparu :

Pour Philippe : Un aquarelliste

L’aquarelliste a installé son chevalet au bord de la plage. Sur une feuille, une marine délicate, mais l'artiste est absent.

Un promeneur avec un enfant tout en boucles blondes, s’étonne de tout ce matériel laissé sans surveillance.

Un homme assis sur un pliant à quelques pas, un journal a la main, s’adresse a lui :

« C’est incroyable il était là il y a deux secondes ! le temps de lire le gros titre, il a disparu ! Il n’y a pas un arbre, pas un mur, aucune dune où il peut se cacher aussi vite !! et à part nous, la plage est déserte. Je n'y comprends rien ! »

« il est là papa, il est là !!

« Ou ça ? » Demande le père

« Là », répond l’enfant qui montre du doigt l’aquarelle

Et le père regarde, amusé.

Dans une eau bleutée qu’absorbe lentement la feuille de papier, il aperçoit un homme qui s’agite.

« Au secours ! au secours ! je suis tombé sauvez-moi. »

Mais comment sauver un homme qui se noie dans son aquarelle ?

Pour Colette : Un photographe

Elysabeth est passionnée de photographie, nous en parlons très souvent car c’est une photographe très sensible.
Les personnages de rue qu’elle photographie sont souvent ordinaires, mais elle réussit à capter une âme, un regard, qui me touche fortement.
Avec ces clichés on peut capturer les épisodes de la vie du personnage, ou raconter le contenu du regard de l’enfant rêveur.
Souvent je bavarde avec mon amie de cette sensibilité qui lui est propre et que je ne réussis à reproduire avec mes propres photos.
Un jour je lui propose de faire une séance photo, nous allons à « Bonnegrâce » et je décide de la photographier pour essayer d’attraper son âme.
En fin d’après-midi la séance dure un long moment jusqu’au soleil couchant.
Rentrée chez moi, je visionne sur l’ordinateur les images…mais aucunes n’avaient donné l’éclat du regard de mon amie, ni l’intensité de son âme.
Je n’avais pas retrouvé la personnalité d’Elysabeth, son regard s’éloignait de la présence du moment et semblait disparaître dans un pays imaginaire que je n’arrivais pas à décrypter.

D/ La dernière consigne a été imaginée sur le vif, les "écrivants" des deux derniers ateliers ayant fini rapidement leurs devoirs.

- Une bouteille en a assez d'être remplie, racontez ce qui lui passe par la tête.

Pour Valérie :

Oh que j'en ai marre qu'on me remplisse d'eau, de l'eau, toujours de l'eau. Je suis devenue aquaphobe. Je vais devoir voir mon psy pour en parler. Je ne comprends pas. Ne peuvent-ils pas me mettre des couleurs : de l'orange, du rouge, du noir ?

Ne peuvent-ils pas me donner des goûts différents : du coca, du rhum, des cocktails ? Et bien non, ils me mettent de l'eau. A ce rythme, je préfère être recyclée, docteur.

L'Ecriture autour de participants inventifs et sympathiques

pour un Atelier plein de bonne humeur et de convivialité.

Je remercie par avance toutes les personnes volontaires de mon atelier qui vont participer au TELETHON par leur présence pour des lectures à voix haute de contes et de dialogues.

Il reste quelques places à La Plume de Léo, n'hésitez-pas à m'envoyer un mail

psc1517@hotmail.fr si vous êtes intéressé.

Prochains Ateliers les 11 et 25 Novembre avec Patricia

le 26 Novembre avec Philippe

 












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